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Je suis encore vivant en 1275.
Vers 1234Raymond VII, comte de Toulouse m'a fait don du Puech, de Bonafous près d'Albi où je fis construire un château d'abord appelé Castelnau-de-Bonafous puis Castelnau-de-Lévis. C'est dans ce château que furent frappés les deniers ramondins (de Raymond de Toulouse) dont le produit se partageait entre le comte de Toulouse, le baron de Castelnau et l'évêque d'Albi. C'est également grâce à cette terre qui a le titre de baronie que je pus entrer aux États généraux du Languedoc.
Vers 1235Acquisition d'un terrain à Saint-Bars (Saint-Waast) sur les rives de l'Agoût)
Vers 1240Acquisition des honneurs et de la terre de Fontenilles près d'Albi
02/04/1240J'achète la barque, le chemin et le port de Saint-Géry (entre Lisle et Rabastens) au prix de 35000 sols de Cahors [plus de 800 000 euros].
Vers 1243Acquisition des droits sur Montpradel
Vers 1244En tant que viguier (officiers à qui les comtes déléguaient une partie de leur autorité) et principal ministre de Raymond VII comte de Toulouse, celui-ci me créa baron dans la cour plénière pendant les fêtes de Noël 1244.
09/05/1247Charte accordée aux habitants de Saint-Sulpice
Vers 1248Acquisition des dîmaires de Saint-Étienne, Romilhargues, Fénilh, Saint-Martin-d'As et Saint-Martin-de-Bézigues
Vers 1249Raymond VII me mit au nombre de ses exécuteurs testamentaires et m'avait nommé administrateur de tous ses biens. À sa mort, Jeanne et Alphone me nommèrent vice-régent et sénéchal de tout le comté et me confièrent la rédaction des coutumes qu'ils donnent aux Toulousains. Lorsqu'Alphonse réclame des sommes au roi saint Louis, son frère, les sommes et les vaisseaux qu'il lui avait fournis pour ses expéditions d'outre-mer, c'est moi qui m'occupe de l'arbitrage.
Vers 1249Acquisition des terres et dîmaires de Saint-Sernin-de-Gourgues, Grizac, Saint-Étienne, Saint-Désirat, Sainte-Cécile-de-Maurimont
Vers 1252Je possédait avec G. Geisse le péage sur le pont d'Albi.
Vers 1253Je reçois des biens confisqués sur Elie d'Aigrefeuil pour cause d'hérésie. Mais je dus payerà Marie de Cassagne, épouse d'Elie d'Aigrefeuil, 500 sous [plus de 20 000 euros] qui avait constitué sa dot.
Vers 1254Charte accordée aux habitants de Fos
Vers 1256J'accorde une charte de libertés aux habitants de Castelnau.
Vers 1260Graulhet est en ma possession. Le roi Philippe-Auguste m'ordonna de remettre cette seigneurie à Philippe de Montfort car elle était comprise dans la donation faite par le roi lorsqu'il conquit l'Albigeois. Malgré cette ordonnance je maintiens mais droits sur Graulhet.
Vers 1263Acquisition des droits sur Castenet, Broafunduda (près de Valcabrère) et Paiarairil.
Vers 1264Je suis gouverneur du châtea ude Cordes que je défendis contre les entreprises de Bertrand Combret, évêque d'Albi.
17/04/1268Des arbitres rendent une sentence et je remets le château à Philippe de Montfort qui me la restitue à condition que je reconnaisse tenir ce fief de Philippe de Montfort. En exécution de cette sentence, les mains jointes dans celles de Philippe de Montfort, le baiser de paix intervenant, je rends hommage à Philippe de Montfort pour la seigneurie de Graulhet et pour les terres qui avait été la propriété du roi de France et du comte de Toulouse.
Vers 1279Lorsque le roi Philippe III le Hardi recueillit l'héritage de Jeanne de Toulouse, il apparaît, dans mon administration, des actes de malversations et des abus d'autorité ce qui expliquerait certains termes de mon testament. Les commissaires accordèrent à mon fils Sicard le jeune, fils de Béatrix de Lautrec, la quittance sur les dépréciations et rapines dont j'étais accusé, notamment l'or, l'argent et les chevaux de la comtesse Jeanne ainsi que sur la somme de 500 000 livres tournois (230 000 000 euros environ) qui m'avait été confié pour entretenir la guerre.
Histoire généalogique et héraldique des pairs de France t. 1 - Courcelles (1822) p. 40 (Toulouse-Lautrec), Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France t. 12 - Société archéologique du Midi (1883) p. 10
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